Ski : hors-piste et randonnée, le choix du guide

Fin de journée en ski de randonnée

Le paysage qui défile, l’impression de flotter, la neige qui vole, les cuisses qui chauffent… Vous êtes en train de skier. Du slalom sur les pistes damées au raid itinérant, en passant par les grosses journées de hors-piste, les possibilités offertes par le ski sont immenses, et l’activité comporte de nombreuses facettes. Et encore ne parlons-nous ici que de technique alpine, et non du skating, du ski de fond ou du ski nordique. Que vous soyez amateur de grosses descentes de hors-piste ou friand d’aventure et de nature à l’état sauvage, laissez-vous guider ! Je vous propose ici un choix subjectif des lieux où descendre les meilleurs hors-pistes et de quelques belles randonnées à ski. Un choix forcément personnel, et une liste très loin d’être exhaustive tant les possibilités sont vastes ! Mais tout d’abord un petit rappel pour bien expliquer de quoi on parle.

Ski hors piste et ski de rando, késaco ?

Trace de montée au Pic Jocelme

Le ski alpin, tout le monde voit à peu près ce que c’est ? Muni de chaussures rigides, d’une paire de bâtons et de skis alpins (des skis avec des carres métalliques de chaque côté, qui permettent d’accrocher sur la neige dure), vous prenez les remontées mécaniques pour descendre les pistes qui s’offrent à vous. Le ski hors-piste, c’est la même chose, mais au lieu de descendre par les pistes, on descend par des itinéraires non aménagés et non sécurisés. Pour certains itinéraires, vous serez aussi amenés à marcher un peu pour rejoindre les pentes de descente, voire à faire du ski de randonnée. Pour cette dernière discipline, les skis ont des fixations adaptées qui permettent d’avoir le talon détaché à la montée, et de l’attacher à la descente pour obtenir un ski proche d’un ski alpin à la descente. Les chaussures sont elles aussi adaptées : elles possèdent un système de verrouillage, qui permet qu’elles soient plus souple à la montée pour plus de confort, et de les rigidifier à la descente, pour plus de sécurité et de plaisir. Lors de certaines randonnées, on peut être amené à fixer les skis sur le sac à dos, voire à utiliser piolet et crampons pour franchir des passages raides ou escarpés.

Serre-Chevalier : le hors piste sous le ciel bleu

Tout poudre au-dessus de Guillestre

Serre-Chevalier est sans doute la station phare des Alpes du sud. S’étendant de la ville de Briançon au village de Monétier-les-Bains, de 1200m à 2800m, la station offre de nombreux versants et des styles de hors-piste très différents et pour tous les niveaux. On peut y skier aussi bien des forêts de mélèze joueuses qui offriront des slaloms naturels, que des pentes larges invitant aux grandes courbes, que des couloirs plus ou moins raides. Sa situation géographique permet à la station de jouir d’une météo souvent clémente, ce qui ne gâche rien au plaisir.  Un des musts ? La descente jusqu’au village de Pelvoux par le vallon de l’Eychauda, versant sans aucune remontée mécanique. Prévoir le taxi pour le retour ! Avec des skis de randonnée, un autre must est d’aller découvrir le temps d’une journée l’univers glaciaire et sauvage des Dômes de Monétier.

La Grave : le royaume des freeriders

Ski de poudreuse dans le Mercantour

Le village de La Grave est mondialement connu pour son téléphérique qui propulse les skieurs de 1400m à 3400m d’altitude, et pour ses hors-pistes au long cours. Ici, il vous faudra déjà u bon niveau de ski et une bonne forme physique pour apprécier les longs itinéraires formés de vastes pentes invitant aux grandes courbes et terminant dans des forêts techniques. Mais vous serez récompensés par une vue à couper le souffle, au pied des sommets de la Meije et du Râteau. Au printemps, la descente sur le village de Saint Christophe en Oisans par le vallon de la Selle, au cœur du parc national des Ecrins, est également chaudement recommandée pour les bons skieurs.

La Vallée Blanche

Dans la Vallée Blanche

Comment parler de ski hors-piste en France sans parler de la Vallée Blanche ? Après avoir emprunté le célèbre téléphérique de l’Aiguille du Midi à Chamonix, la Vallée Blanche propose une descente de près de 2800m de dénivelé techniquement accessible, et dans un environnement glaciaire unique. Après avoir profité de la vue exceptionnelle depuis le sommet de l’Aiguille du Midi, vous descendrez de larges pentes enneigées entourés des plus beaux sommets du massif, pour atteindre la Mer de Glace que vous suivrez jusqu’à la buvette des Mottets, où vous emprunterez une piste vous ramenant à Chamonix. Pour les skieurs avertis, des variantes sont possibles. L’Aiguille du Midi est également le départ de nombreuses randonnées à ski.

Le col de l’Aiguillette

Dénivelé raisonnable, pentes larges et douces, et vues somptueuses font de cette randonnée à ski très accessible et chaudement recommandée. Venez tester votre glissé de peau de phoque et votre technique de conversion sur les pentes de ce col situé à l’entrée du massif des Cerces. Au col, la vue s’ouvre sur le massif des Ecrins de l’autre côté de la vallée, pour rêver des sommets à faire au printemps ou en été.

Le Dôme des Ecrins à ski

Ski près des crevasses

Entre paysages grandioses, ski glaciaire de qualité et la conquête d’un 4000 à ski, le Dôme des Ecrins est sans aucun doute une des courses de ski majeure du massif des Ecrins. Après une nuit au refuge du Glacier Blanc, il vous faudra remonter le plat du glacier jusqu’à parvenir au pied de la Barre des Ecrins. De là, il vous faudra choisir le meilleur chemin pour éviter les crevasses et réduire l’exposition aux séracs, pour parvenir au sommet du Dôme des Ecrins. S’offre à vous une longue descente face aux sommets du bassin : Roche Faurio, Pointe Louise, Pic du Glacier Blanc, etc. défilent devant vous tandis que vous vous laissez glisser sur vos skis. Et pour ceux qui ne seraient pas rassasiés, le sommet se prête très bien à un raid de plusieurs jours dans le massif des Ecrins.

Le Tour de la Meije

Montée en ski de randonnée

Sans doute le raid à ski le plus connus des Ecrins. Déclinable en 3, 4, 5 jours ou plus, ce raid propose de franchir cols et sommets autour de la Meije, sommet emblématique du massif des Ecrins. Ce raid glaciaire fera appel à tous vos talents de skieur et d’alpiniste : remontée de couloir, descente en rappel, ski sur ce glacier, etc. seront de la partie pour votre plus grand plaisir. Vous cheminerez au cœur du massif, entre Grande Ruine, Meije, Agneaux… Autant de sommets marquants du massif qui vont accompagneront durant ce raid. Une immersion au cœur de la montagne sauvage qui vous laissera des souvenirs impérissables et une grande impression de dépaysement.

La Haute-Route Chamonix-Zermatt

Ski de randonnée dans le massif du Mont Blanc

Chamonix-Zermatt est au raid à ski ce que le Mont Blanc est à l’alpinisme : une classique néanmoins incontournable. Cette itinérance à ski, de 6 ou 7 jours voire plus, propose une immersion au cœur des géants blancs du massif du Mont Blanc et du Valais. Aiguille Verte, Aiguille d’Argentière, Pigne d’Arolla, Cervin, etc. vous offriront des paysages de rêve tout au long de ce raid, durant lequel vous expérimenterez progression skis sur le dos et crampons aux pieds, rappel, ski en terrain glaciaire… Les nombreuses variantes possibles et les remontées mécaniques permettent d’adapter le programme à de nombreux niveaux. Vous devrez cependant être bon skieur et en bonne forme physique pour profiter en toute sécurité de chacune des journées de ce magnifique voyage. Dépaysement garanti !

Ca y est, les spatules vous démangent ? Une de ces courses vous tente ? Vous avez un autre projet en tête ? Contactez-moi pour en discuter !

Escalade : le choix du guide

Escalade aux Pointes Lachenal

Des prises en résine, aux blocs de Fontainebleau, au granit d’altitude de Chamonix, en passant par les falaises du Verdon, l’escalade est une discipline aux multiples facettes. En tant qu’aspirant guide de haute montagne, je n’aborderai ici que les pratiques extérieures encordées (donc ni les salles d’escalade, ni le bloc). Je me propose de vous partager ici mes lieux préférés pour la pratique de l’escalade (les initiés appellent cela un « spot »), ceux qui m’ont marqué, où j’ai plaisir à retourner. Il s’agit forcément d’un choix subjectif (le mien !) et non exhaustif, bien évidemment.

Pourquoi grimper ?

Archiane

Certains écrivent des livres sur cette question, aussi serait-il prétentieux de ma part d’y répondre en quelques lignes. Tout comme George Mallory – fameux alpiniste anglais du début du 20e siècle – on pourrait répondre qu’on grimpe les falaises et les sommets « parce qu’ils sont là ». L’escalade a d’abord été un moyen, et non une fin en soi, pour les alpinistes d’atteindre leurs objectifs. Ils développèrent la discipline comme entraînement avant de se lancer à la conquête des hauts sommets. Et ce qui était vrai à l’époque l’est encore aujourd’hui : avoir des bases en escalade vous permettra d’élargir vos possibilités en alpinisme. Mais en vous mettant à l’escalade, vous découvrirez les nombreux plaisirs que procure l’activité en elle-même. Plaisir de la gestuelle, plaisir de défier la gravité, plaisir de dompter ses peurs, plaisir de partager une bonne journée au soleil avec des amis, plaisir de la bière bien méritée le soir !

Convaincus ? Vous vous demandez maintenant où grimper ? Suivez le guide !

La vallée de la Drôme

Oléos à Archiane

Envie de soleil et de beau rocher ? Ici il y en a pour tous les goûts : petit site d’initiation pour petits et grands, belles falaises équipées pour travailler sa gestuelle, mais aussi et surtout des voies de plusieurs longueurs, équipées ou en terrain d’aventure. Omblèze, Saoû ou Eson sont des spots connus nationalement pour l’escalade en falaise. Mais mon véritable coup de cœur va aux trois sommets emblématiques de la vallée : les 3 Becs, le Glandasse et le cirque d’Archiane. Là-bas, vous pourrez grimper sur les traces des alpinistes historiques tels que Georges Livanos, et découvrir une escalade aventureuse dans une ambiance rappelant la haute montagne. Avec la Voie du Levant à Archiane, le Pilier Leprince-Ringuet au Glandasse et la Voie des Parisiens aux 3 Becs, nos anciens nous offrent 3 monuments de l’escalade calcaire dans les Préalpes !

Le Verdon

Le Verdon

Les gorges du Verdon sont sans contexte un haut lieu de l’escalade moderne, maintenant connu mondialement. Ici, la notion de verticalité prend tout son sens. Beaucoup d’accès se font depuis le haut des voies, en rappel, avec la rivière sous les pieds loin en contrebas. Mais le Verdon est également renommé pour la qualité de son rocher, qui est même devenu un adjectif dans le jargon des grimpeurs puisqu’on parle souvent de rocher « verdonnesque ». Ajoutez à cela des voies pour tous les goûts et tous les niveaux, équipées ou non, et la possibilité de baignade de fin de journée dans le lac tout proche, et vous avez tous les ingrédients pour un séjour au paradis des grimpeurs.

Le parc national des calanques

Les Calanques

Le bruit de ressac et l’eau turquoise sous les pieds, le caillou blanc dans les mains, le visage réchauffé par le soleil… Bienvenu dans l’un des paradis français de l’escalade ! Terrain d’aventure, voies équipées, randos du vertige, ici il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux. Vous grimperez dans un environnement unique, sur un rocher d’exception modelé par la mer.

La Corse

Les taffonis corses

La Corse c’est le royaume des taffonis, ces alvéoles creusées dans le granit, qui donnent au rocher des formes spectaculaires particulièrement ludiques à grimper. Vous aurez ici l’occasion de grimper du granit aussi pur que dans les hautes montagnes chamoniardes, sans les contraintes de l’altitude et avec une météo bien plus clémente. Les amateurs d’escalade en finesse ne seront pas en reste, puisque l’île propose également de nombreuses voies en dalle. Et bien sûr, la mer omniprésente et la gastronomie corse ne viendront rien gâcher à l’affaire ! Un séjour escalade qui vous laissera à coup sûr des souvenirs impérissables !

La Dibona et les Ecrins

L'aiguille de la Dibona

Un guide qui ne parle que de moyenne montagne ? Non, il y a bien sûr de très belles parois à escalader dans les Alpes, dans un cadre exceptionnel de haute montagne ! Dans les Ecrins, la Dibona ne laisse aucun escaladeur indifférent. Depuis la vallée, la vue de cette aiguille élancée attire la convoitise, et une fois sur la paroi, la qualité du granit ravi le grimpeur ! On y trouve de plus des voies très abordables et d’ampleur variée, ce qui en fait un must pour l’amateur d’escalade en montagne. Bien sûr, le reste du massif n’est pas en reste, et des sommets comme le Rouget, la Meije ou l’aiguille de Sialouze proposent également de très belles voies d’escalade.

Le massif du Mont Blanc

Escalade en terrain glaciaire

La plupart des topos décrivant les escalades dans le massif du Mont Blanc sortent en plusieurs tomes. C’est vous dire le potentiel du massif, dont la réputation n’est plus à faire. Ici, c’est le royaume du granit d’altitude d’excellente qualité et de ses fissures franches. On grimpe de hautes aiguilles acérées surplombant les glaciers. Dit comme ça, on pourrait croire que le massif est réservé à une élite, mais il n’en est rien puisque de nombreux sommets proposent des voies abordables. Ici, plus qu’ailleurs, vous comprendrez pourquoi il est si difficile de distinguer escalade et alpinisme !

Annot

Les fissures d'Annot

Annot est un spot à part en France. Il s’agit d’une école de fissures. Ici, vous apprendrez la gestuelle particulière de l’escalade en fissure, dans le cadre somptueux des Alpes de Haute Provence. Ce sera aussi l’occasion de poser vos premières protections – friends ou coinceurs. Offwidth, splitter, cheminée…sont des termes et des techniques qui n’auront plus de secret pour vous une fois que vous aurez affronté toutes les voies du secteur !

Vous êtes parvenu au bout de cet article et les doigts vous démangent ? Vous avez un autre secteur en tête ? Contactez-moi pour en discuter !

Alpinisme : le choix de course du guide

Vous souhaitez faire de l’alpinisme mais êtes en panne d’inspiration ? Où aller ? Vers quel sommet ? Dans quel massif ? Pas de problème, je suis là pour ça ! Je me propose ici de vous partager mes coups de cœur alpinistiques, les courses que j’ai trouvées particulièrement belles ou marquantes, en me concentrant sur les Alpes françaises. Bien sûr, il s’agit d’un choix totalement subjectif (ce n’est que le mien !) et surtout non exhaustif. Une vie ne suffirait pas à faire toutes les plus belles courses d’alpinisme, ne fût-ce que des Alpes françaises !

L'alpinisme késaco ?

Mais tout d’abord qu’est-ce que l’alpinisme ? D’après le Larousse, il s’agit du « sport des ascensions en montagne ». Un peu vague me direz-vous ! Depuis 2019, la discipline est inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco, ce qui permet de reprendre la définition qui y est inscrite : selon l’Unesco, l’alpinisme est « l’art de gravir en autonomie des sommets et des parois en haute montagne, en terrain rocheux ou glaciaire, en utilisant des techniques adaptées, du matériel et des outils très spécifiques. Mais l’alpinisme se caractérise aussi et surtout par une culture partagée, faite de savoirs et de savoirs-faires. »

Alors, c’est plus clair pour vous ? Si ce n’est pas le cas, pas d’inquiétude, vous allez vite comprendre de quoi il s’agit en parcourant le choix de courses du guide, que je vous propose ci-dessous.

La traversée du Mont Pelvoux

Le glacier des Violettes

Le Mont Pelvoux a longtemps été considéré comme le plus haut sommet du massif des Ecrins, car ni le Dôme ni la Barre des Ecrins n’étaient visibles de la vallée. Sa traversée est considérée par beaucoup comme étant une des plus belles courses du massif. La bonne nouvelle, c’est qu’avec une cotation PD+, il s’agit d’une course relativement abordable. Il vous faudra cependant avoir déjà une bonne expérience du cramponnage pour remonter sereinement les 40° du couloir Coolidge, et une bonne forme physique pour encaisser les 1200m de dénivelé de montée depuis le refuge du Pelvoux, et surtout les 2400m de dénivelé négatif depuis le sommet pour rejoindre le village d’Ailefroide.

Mais vos efforts seront récompensés par une vue à couper le souffle depuis le sommet, et une descente dans le cadre majestueux du glacier des Violettes, qui vous fera admirer ses crevasses et ses séracs d’une exceptionnelle beauté. De plus, cette course est un condensé de la plupart des techniques alpines, de la randonnée glaciaire à la voie mixte, ce qui en fait une course très ludique et très formatrice. Entre couloir de neige, grands glaciers, rappels, et vires rocheuses, voici 2 journées qui vont laisseront des souvenirs impérissables !

Le Dôme des Ecrins par la brèche Lory

Pentes de neige dans les Ecrins

Le Dôme des Ecrins, c’est le deuxième sommet de 4000m du massif des Ecrins. Malheureusement, sa voie normale est exposée aux séracs (chute de glace). Pour parer à ce défaut et pour profiter d’un accès sauvage, très esthétique et encore abordable à ce sommet, la voie de la brèche Lory est idéale. Elle propose un parcours glaciaire au départ du refuge Temple Ecrins, suivi d’un couloir de neige suspendu qui emmène à la brèche Lory, puis au Dôme, d’où s’ouvre la vue sur tout le bassin du Glacier Blanc. La voie normale s’effectue ensuite à la descente, ce qui permet de ne pas s’exposer trop longtemps aux séracs. Il vous faudra une bonne technique de cramponnage et une bonne forme physique pour parcourir les 1700m de dénivelé qui séparent le refuge du sommet.

La traversée des arêtes des Cinéastes

L'arête des Cinéastes

Peu d’approche, une escalade plaisante et abordable sur du bon rocher et une vue à couper le souffle sur le bassin du Glacier Blanc sont les ingrédients de cette course d’arête à la hauteur de sa réputation. Après une approche courte et plaisante depuis le refuge du Glacier Blanc, vous chevaucherez une arête rocheuse, tantôt montante, tantôt descendante, le tout avec vue sur les plus hauts sommets du massif. Vous rejoindrez la terre ferme en rappel. Cette journée, moins éprouvante physiquement que bien d’autres courses du massif, vous permettra de garder toutes votre force pour profiter de l’escalade et de la vue.

La traversée de la Meije

Les arêtes de la Meije

Comment parler des Ecrins sans évoquer ce sommet phare du massif et de cette course mythique ? Perchés à près de 4000m d’altitude, vous cheminerez plus d’un kilomètre d’arête, tantôt neigeuse, tantôt rocheuse, entre le Grand Pic de la Meije et le Doigt de Dieu. Pour ce faire, il vous faudra au préalable gravir les 700m de dénivelé en rocher séparant le refuge du promontoire du Grand Pic. C’est une aventure qui requiert aisance et rapidité en escalade dans le IIIe et le IVe degré, ainsi qu’une bonne forme sportive pour endurer les 12h d’effort entre le refuge du promontoire et celui de l’aigle. Vous serez récompensé par une escalade splendide dans un cadre exceptionnel, avec vue sur la vallée 3000m plus bas et sur le cœur du massif. Cette course est également un bon condensé d’alpinisme, entre escalade rocheuse, rappel et goulotte pour le contournement de la dent Zsigmondy.

L’arête sud du Moine

Le bassin de Talèfre

Il n’y a pas que les Ecrins dans les Alpes ! Et la réputation du massif du Mont Blanc pour l’alpinisme n’est plus à faire, encore moins celle de la qualité de son rocher. Le rocher du Moine ne trahit pas cette réputation. Vous pourrez donc profiter d’une escalade abordable sur un rocher fabuleux, le tout avec une vue imprenable sur la mer de glace, les Grandes Jorasses, le Mont Blanc du Tacul… De plus l’approche depuis le refuge est courte, ce qui ne gâche rien au plaisir de la course.

Le Mont Blanc par la voie royale

La descente du Mont Blanc

Classique parmi les classiques, mais malgré la haute fréquentation, cette course n’en reste pas moins fabuleuse. Elle permet de grimper sur le toit de l’Europe, ce qui est déjà un bel objectif en soit, mais en plus elle offre des vues spectaculaires sur l’Aiguille de Bionassay, sur le Mont Maudit et sur le Mont Blanc du Tacul. Bien sûr, la vue au sommet vous fera prendre conscience de la petitesse du monde de la vallée. Tout cela, cumulé à 3 anniversaires conjoints fêtés là-haut, champagne et gâteau à l’appui, en font un de mes beaux souvenirs de montagne ! Pour ceux qui voudront tenter l’aventure, il faudra s’y prendre à l’avance pour réserver le refuge et arriver avec une expérience préalable du cramponnage, une bonne acclimatation et une bonne forme physique, pour pouvoir profiter au maximum de cette ascension.

Une de ces courses vous tente ? Vous avez un autre projet en tête ? Contactez-moi pour en discuter !